Creusée dans le calcaire par le ruisseau l'Echelle, affluent de la Touvre, la vallée du Roc, courte et peu profonde, est située à une quinzaine de kilomètres au Sud-Est d'Angoulême.
Sur la rive droite, orientés vers le Sud-Est, protégés des vents dominants du Solutréen, se succèdent, sur 44 mètres, plusieurs abris et grottes. L'ensemble le plus important comprend la "grotte de la Vierge", et à une trentaine de mètres en aval, la grotte du Roc dit "site d'habitat". Entre ces deux grottes, le surplomb rocheux s'est effondré, mais on retrouve, nettement plus près de la grotte du Roc, l'abri dit "de l'atelier solutréen".
Sur la rive droite, orientés vers le Sud-Est, protégés des vents dominants du Solutréen, se succèdent, sur 44 mètres, plusieurs abris et grottes. L'ensemble le plus important comprend la "grotte de la Vierge", et à une trentaine de mètres en aval, la grotte du Roc dit "site d'habitat". Entre ces deux grottes, le surplomb rocheux s'est effondré, mais on retrouve, nettement plus près de la grotte du Roc, l'abri dit "de l'atelier solutréen".
Grotte de la Vierge.
Les premières fouilles archéologiques sont réalisées en 1907 par C. Bertranet à l'entrée de la grotte du Roc.
Le "site d'habitat" est fouillé en 1908 par A. Favraud qui décrit un niveau solutréen au matériel varié mais pauvre, puis par le docteur Henri-Martin vers 1917.
La zone dite "de l'atelier", qui borde un ressaut rocheux parallèle à la vallée, a été fouillée par le docteur Henri-Martin en 1923 et 1932, puis par G. Henri-Martin et R. Lantier en 1951 et 1952. Ces fouilles ont révélées trois niveaux d'occupation au Solutréen moyen, séparés par les effondrements successifs d'une partie du toit de l'abri. Les dépôts de la couche inférieure évoquent une occupation permanente ou de nombreuses occupations saisonnières successives ; la couche moyenne semble correspondre à une occupation temporaire (halte de chasse) ; la couche supérieure évoque une très brève occupation du site.
Le "site d'habitat" est fouillé en 1908 par A. Favraud qui décrit un niveau solutréen au matériel varié mais pauvre, puis par le docteur Henri-Martin vers 1917.
La zone dite "de l'atelier", qui borde un ressaut rocheux parallèle à la vallée, a été fouillée par le docteur Henri-Martin en 1923 et 1932, puis par G. Henri-Martin et R. Lantier en 1951 et 1952. Ces fouilles ont révélées trois niveaux d'occupation au Solutréen moyen, séparés par les effondrements successifs d'une partie du toit de l'abri. Les dépôts de la couche inférieure évoquent une occupation permanente ou de nombreuses occupations saisonnières successives ; la couche moyenne semble correspondre à une occupation temporaire (halte de chasse) ; la couche supérieure évoque une très brève occupation du site.
Phases d'occupations des trois unités d'habitation du Roc-de-Sers,
(Tymula, L'art solutréen du Roc-de-Sers, 2002).
(Tymula, L'art solutréen du Roc-de-Sers, 2002).
À suivre : L'Abri André Ragout.