Les ressources de la nature et l'approvisionnement ne sont pas constants, d'où la nécessité de faire des réserves.
G. et B. Delluc, L'alimentation au Paléolithique, hominidés.com.
Compte tenu des fortes contraintes saisonnières, les solutréens charentais avaient tout intérêt à se constituer des réserves pour l'hiver. L'ethnologue Binford désigne ce système de subsistance par le terme de stratégie d'approvisionnement ou "logistical collecting" : les chasseurs-cueilleurs constituent des réserves de nourriture pendant une partie au moins de l'année pour faire face à la mauvaise saison (in Enloe et David, 1989).
Malheureusement, le stockage de nourriture, qui est l'objet de nombreuses recherches ethnologiques, est difficile à mettre en évidence archéologiquement.
Toutefois, un certain nombre d'indices tendent à montrer que les hommes du Paléolithique supérieur, dont les solutréens, connaissaient déjà plusieurs techniques de conservation :
Il serait néanmoins trop réducteur de limiter les modes de conservations solutréens à ces seuls exemples : de nombreuses autres techniques ont pu être employées.