« TERRITOIRES ET ÉCHANGES AU PALÉOLITHIQUE SUPÉRIEUR »
"Les relations entre les sociétés de Homo sapiens et la Nature sont régulées par deux macro-phénomènes interconnectés dans la dynamique des activités humaines :
les phénomènes de sédentarités d’un côté,
ceux de mobilités de l’autre."
D. VIALOU, Territoires : sédentarités et mobilités.
in D. Vialou, J. Renault-Miskovsky, M. Patou-Mathis (dir.), Comportements des hommes du Paléolithique moyen et supérieur en Europe: territoires et milieux ;
Actes du Colloque du G.D.R. 1945 du CNRS, Paris, 8-10 janvier 2003.
"Les relations entre les sociétés de Homo sapiens et la Nature sont régulées par deux macro-phénomènes interconnectés dans la dynamique des activités humaines :
les phénomènes de sédentarités d’un côté,
ceux de mobilités de l’autre."
D. VIALOU, Territoires : sédentarités et mobilités.
in D. Vialou, J. Renault-Miskovsky, M. Patou-Mathis (dir.), Comportements des hommes du Paléolithique moyen et supérieur en Europe: territoires et milieux ;
Actes du Colloque du G.D.R. 1945 du CNRS, Paris, 8-10 janvier 2003.
► "Les lieux de sédentarités, pérennes et/ou temporaires, sont avant tout prédéterminés ou contraints par les paysages et les climats. Ces lieux peuvent être naturellement architecturés, comme des abris-sous-roche, ou naturellement stratégiques, comme des sites positionnés sur un axe de transhumance ; il peut aussi s’agir de lieux symbolisés comme des dispositifs pariétaux ou des sépultures.
► Les espaces de mobilités sont régis d’une part, par les déplacements d’ordre économique, ravitaillements alimentaires, approvisionnements en roches, etc., d’autre part par les mouvements d’ordre symbolique, exportation-diffusion de symboles graphiques ou plastiques. Ces mouvements sont de convergence, par exemple vers des lieux d’intenses activités culturelles (production de représentations mobilières ou pariétales), ou de divergence, par exemple la diaspora européenne d’images féminines.
Ainsi, on peut distinguer :
- le territoire de subsistance, correspondant à la zone dont les ressources sont exploitées intensément à partir du site.
- le territoire culturel qui s’apparente à l’espace rassemblant des groupes appartenant à un même ensemble culturel et soumis à des liens sociaux.
► Les espaces de mobilités sont régis d’une part, par les déplacements d’ordre économique, ravitaillements alimentaires, approvisionnements en roches, etc., d’autre part par les mouvements d’ordre symbolique, exportation-diffusion de symboles graphiques ou plastiques. Ces mouvements sont de convergence, par exemple vers des lieux d’intenses activités culturelles (production de représentations mobilières ou pariétales), ou de divergence, par exemple la diaspora européenne d’images féminines.
Ainsi, on peut distinguer :
- le territoire de subsistance, correspondant à la zone dont les ressources sont exploitées intensément à partir du site.
- le territoire culturel qui s’apparente à l’espace rassemblant des groupes appartenant à un même ensemble culturel et soumis à des liens sociaux.
Sous-tendus par ces pôles de sédentarités et de mobilités, économiques, culturelles et symboliques, les territoires des hommes du Paléolithique offrent de multiples et complexes dimensions sociales"(ibid.).Pour G. SAUVET, "la possession d'un système de communication graphique venant s'ajouter au langage dut avoir sur les premières sociétés de chasseurs-collecteurs qui en ont disposé un impact considérable, en matière d'organisation sociale, de stratégies d'acquisition des ressources et de perception du monde" (Émergence et fonction des systèmes sémiologiques dans les groupes humains du Paléolithique supérieur).
1. Le choix du lieu d'implantation des habitats au Paléolithique supérieur.
2. Territoires de subsistance.
3. Territoires culturels.
2. Territoires de subsistance.
3. Territoires culturels.
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Dernière édition par Danelle le Dim 9 Oct - 12:39, édité 1 fois