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Situé sur la face Est du Bois-du-Roc, un monticule calcaire isolé sur le rive gauche de la Tardoire, l'abri André Ragout se trouve à quelques centaines de mètres de la grotte du Placard et de celle de Montgaudier.
L'abri, démantelé et situé presque au sommet du versant abrupt dominant la rivière, est découvert peu avant le seconde guerre mondiale par A. Ragout.
L'abri doit son existence à un auvent s'appuyant au promontoire des Bordeons au sud, et à un bloc de calcaire dit "du four" au nord. Le surplomb de cet auvent peut être estimé à 10 mètres environ. On trouve des blocs de cette voûte effondrée très bas dans la pente. L'abri s'ouvrait plein Est, à l'abri des vents dominants solutréens.
L'abri, démantelé et situé presque au sommet du versant abrupt dominant la rivière, est découvert peu avant le seconde guerre mondiale par A. Ragout.
L'abri doit son existence à un auvent s'appuyant au promontoire des Bordeons au sud, et à un bloc de calcaire dit "du four" au nord. Le surplomb de cet auvent peut être estimé à 10 mètres environ. On trouve des blocs de cette voûte effondrée très bas dans la pente. L'abri s'ouvrait plein Est, à l'abri des vents dominants solutréens.
Bulletin de la Société préhistorique française, 1958, volume 55, L. Balout.
L'abri André Ragout fut gravement pillé en 1956 : "les roches furent jetées à la pente et les couches archéologiques avec elles, si bien qu'au pied de l'abri, nous étions en présence d'un cône de déblais chaotiques s'étendant sur des dizaines de mètres carrés et ayant jusqu'à plus de 70 cm d'épaisseur" (Balout, 1957).
Balout entreprend l'année suivante de cribler les déblais des pillards, ce qui lui permet de mettre en évidence, entre autres, une industrie solutréenne évoluée.
La fouille de l'abri lui-même a permis de prospecter un zone d'occupation solutréenne à la limitte Nord du gisement, que le pillage n'avait pas atteinte.
L'abri André Ragout ne semble avoir connu qu'une occupation solutréenne tardive. Pour Smith (1966), cette occupation doit être "mise en parallèle avec le niveau supérieur du Placard".
Balout entreprend l'année suivante de cribler les déblais des pillards, ce qui lui permet de mettre en évidence, entre autres, une industrie solutréenne évoluée.
La fouille de l'abri lui-même a permis de prospecter un zone d'occupation solutréenne à la limitte Nord du gisement, que le pillage n'avait pas atteinte.
L'abri André Ragout ne semble avoir connu qu'une occupation solutréenne tardive. Pour Smith (1966), cette occupation doit être "mise en parallèle avec le niveau supérieur du Placard".
À suivre : La Grotte de Montgaudier.